Le roi Dasaratha a trois épouses et quatre fils. Usé par l’âge et le pouvoir, il décide d’abdiquer en faveur de son fils ainé, Rama, dont la valeur est reconnue par tous. Mais sa troisième épouse, Kaïkeyi, nourrit des ambitions pour son fils Bharata…
La première partie du Ramayana que nous portons à la scène, pose avec une brulante acuité la question du pouvoir. Comment l’exercer ? Au nom de quoi peut-on le prendre ? L’intérêt, la passion du pouvoir sont-ils des motifs acceptables ? Comment sortir de cette impasse ?
Une conteuse-comédienne, dix marionnettes : en rendant accessible à tous cette œuvre majeure de l’Inde, pleine de passion, de grandeur et de poésie, notre version du Ramayana s’inscrit dans la lignée de la tradition orale indienne. L’adaptation respecte l’histoire, mais donne davatange la parole à Kaïkeyi, la femme blessée par qui le scandale arrive.

Un Ramayana c’est aussi notre rencontre avec Ma Fuliang, maître chinois, qui nous accompagne dans cette aventure et signe la scénographie et la réalisation des marionnettes.